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Docteur Jean-Pierre Cohen

PORTRAIT D’UN MEMBRE DE L’AMIF – DOCTEUR JEAN-PIERRE COHEN

BIOGRAPHIE

Le Docteur Jean-Pierre COHEN est né le 5 juin 1956 à ORAN.

Venu en France métropolitaine en 1962, il s’installe à Paris avec sa famille.

Il y fait ses études de médecine à l’hôpital Henri MONDOR de 1973 à 1980 où il est reçu à 24 ans, au concours de l’internat des Hôpitaux de Paris. Il est ensuite nommé Chef de Clinique des Universités-Assistant des Hôpitaux de Paris à 30 ans en 1986. Il obtient son diplôme de chirurgien et continue à opérer au sein de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris jusqu’en 1990.

En 1990 il intègre le Groupe Arnault Tzanck et y exerce depuis la chirurgie viscérale et thoracique. Il s’est beaucoup investi dans la prise en charge du cancer.

TECHNICIEN …..MAIS PAS QUE… !!!

Je vais avoir 62 ans, je suis chirurgien. Si l’on compte mes années d’internat et de clinicat, périodes longues mais incontournables de la formation d’un chirurgien, cela fera bientôt 35 ans que j’exerce ce métier. J’ai acquis, chemin faisant, et particulièrement ces dernières années, la conviction que ce métier ne se réduit pas à son aspect technique. Si incontestablement la maîtrise technique est une condition nécessaire à une chirurgie de qualité, en revanche elle n’est clairement pas suffisante. La « technolâtrie », c’est considérer que la technique est souveraine, et que tous les efforts doivent converger à l’améliorer, elle et elle seule. C’est opérer mieux, voire plus vite.

Ça c’est la chirurgie vue par les chirurgiens, pour les chirurgiens.

Il est vrai que nous avons été formés, voire formatés, pour dominer cette fameuse technique, et que cela est très long, parce que très difficile et aussi très lourd de responsabilités. Responsabilité suprême, voir surhumaine, puisqu’elle touche à la vie et à la mort. A la vie et/ou la mort de nos patients.

Mais il m’apparait désormais que l’équation entre ce que l’on nous appris à donner à nos patients et ce qu’ils attendent que nous leur donnions n’est pas toujours à l’équilibre.

A quelle vitesse on a réalisé une opération et comment on l’a réalisée, n’est pas ce qui préoccupe principalement les patients. Ce qu’ils attendent de nous c’est, bien sûr de bien les opérer ( et le résultat prime sur le temps consacré ), mais aussi de les prendre en charge dans leur entité d’être humain en souffrance. Pas uniquement de « corps qui dysfonctionne ». De les aider à supporter ce fardeau qu’est l’annonce d’une maladie grave, en en portant une partie à leur place sur nos propres épaules. De les en débarrasser, de les sortir de « ce mauvais pas », pour les remettre autant que possible dans leur vie antérieure. De leur parler, de leur expliquer, de les soutenir, qu’ils soient patients ou accompagnants. Il s’agit ici d’empathie et d’humanisme, valeurs ajoutés à la technique tels des catalyseurs.

Ça c’est la chirurgie vue par les patients et pour les patients.

C’est ce que j’essaie d’exprimer dans ce livre paru le 11 janvier 2018 aux Editions First et qui s’intitule :

     « # Je ne vous abandonnerai pas ».

C’est un message que j’aimerais adresser aux patients et à leurs familles, mais aussi à mes confrères médecins et chirurgiens et aux jeunes internes qui vont nous succéder dans ce métier qui reste à mon sens un des plus beaux.

 Retrouvez Je ne vous abandonnerai pas, du Docteur Jean-Pierre Cohen. Editions First. sur le site de l’éditeur ou sur Amazon