DANSEZ A TEL AVIV POUR RESTER LONGTEMPS EN BONNE SANTÉ !
Toute le monde dit que Tel Aviv est la ville qui ne dort jamais. Moi je dis que c’est la ville où l’on danse partout.
Certains dansent la salsa sur le Boulevard Rothschild, d’autres l’électro comme les Breslevim (Na Nahim) avec leur camion à hauts parleurs, d’autres dans les boîtes de nuit sur le Namal ou encore d’autres des danses folkloriques israéliennes (« Rikudei am ») sur la Tayelet de Gordon Beach.
Comment ne pas être émerveillé en voyant ces résidents qui dansent avec tellement de gaité et de joie ? La danse est -elle le secret de leur dynamisme ? Oui, sans aucun doute, comme le prouvent de nombreuses études médicales.
La danse a l’avantage d’agir positivement sur le corps, le cerveau, l’humeur et le lien social et en limitant le surpoids (il suffit de danser 30 minutes pour perdre 200 calories en se faisant plaisir). La danse qui prévient le risque de survenue de troubles cardio-vasculaires est comparable à un entrainement de type fractionné de haute intensité (High-Intensity Interval Training ou HIIT) avec une alternance de très courtes périodes d’effort intense entrecoupées de périodes d’effort plus léger ou de récupération.
Une étude australienne qui a étudié une population de 40.000 personnes âgées de plus de 40 ans et sans antécédent cardiaque suivie entre 1995 et 2007, a établi que ceux, qui dansaient régulièrement, souffraient moins de maladies cardio-vasculaires que les autres. La danse a l’avantage de faire travailler tous les groupes musculaires. Il est même possible de cibler les zones du corps qu’on souhaite affiner ou muscler en fonction du type de danse pratiqué.
Pour les jambes rien ne vaut le tango, pour la taille la danse orientale, pour les fesses la salsa et pour les bras la hora. La danse a également une action bénéfique sur l’activité cérébrale car pour retenir l’enchainement de la chorégraphie il faut faire preuve de concentration, de coordination et de mémoire…
Une étude publiée en 2003 par le Collège de Médecine Albert Einstein de New York a comparé l’action sur l’organisme des différentes activités (jeu de société, golf, natation, mots croisés, pratique d’un instrument de musique, etc…) chez des personnes âgées de plus de 75 ans pendant 5 ans. Au terme de l’étude, il a été démontré que danser régulièrement diminue de 76 % les risques de démence sénile et de maladie d’Alzheimer sur les personnes âgées de plus de 75 ans.
Une autre étude, menée par l’université de Madgebourg en Allemagne, a d’ailleurs mis en évidence que danser augmentait le volume de l’hippocampe cérébral indispensable à la mémoire et au maintien de l’équilibre. Des chercheurs ont mis en évidence que la danse était efficace contre le stress grâce à la production de sérotonine, de dopamine et d’endorphines qui agissent positivement sur notre cerveau en nous rendant heureux, euphoriques et pleins d’énergie. Il suffit pour s’en convaincre de voir la joie et le bonheur de toutes les personnes (et de tous les âges) qui se précipitent sur les pistes de danse dans les mariages et les bar mitzva pour danser la Hora…
Dr. Bruno HALIOUA