Close

Comment booster la retraite des professions libérales ?

La retraite est encore loin pour beaucoup d’entre nous, et pourtant, elle arrive toujours plus vite que prévu. L’impact d’une retraite préparée ou non sur la gestion future de votre patrimoine n’est pas neutre.

Comprendre le besoin à la retraite

Si les besoins au moment de la retraite ne sont pas les mêmes qu’au cours de la vie active, il n’est pas toujours juste de croire qu’ils sont moindres. Nous pourrions effectivement penser que la résidence principale est remboursée, que les enfants sont élevés, ou encore que les impôts sur le revenu baisseront de manière mécanique (revenus de retraite plus faibles) … Mais d’autres charges peuvent survenir, conséquences de l’allongement de la durée de vie.

Les pensions de retraite ne suffisant peut-être pas au maintien de votre niveau de vie (entre 40% et 50% de votre revenu actuel), il faudra impérativement compter sur le développement de votre patrimoine pour compléter ces ressources et préserver votre pouvoir d’achat.

La phase de constitution de votre patrimoine

La meilleure réponse que l’on puisse apporter aux besoins futurs de ressources est bien évidemment d’accumuler le maximum de patrimoine pendant la période d’activité. La première démarche est d’avoir une vision clairvoyante de vos besoins à la retraite et de votre capacité financière à les satisfaire. Se soumettre à l’exercice des projections est maintenant une obligation et la planification financière un passage incontournable. Elle constitue en tout état de cause une étape indispensable pour qui veut construire un patrimoine adapté.

Une réflexion particulière est à mener sur votre capacité d’épargne, qui va être d’autant plus productive que vous aurez du temps devant vous. Ayez tout d’abord conscience de la véracité de l’adage « les petits ruisseaux font les grandes rivières ». A titre indicatif, une épargne mensuelle de 500 euros/mois rémunérée en moyenne à 4%/an suffit pour obtenir un capital de 115.000 euros au bout de 15 ans. Il est de plus possible de ventiler le risque de son investissement avec une partie sans risque (avec une rentabilité moindre) et l’autre sur des supports plus dynamiques.

Il faut savoir aussi être opportuniste et agir en fonction d’une offre ou d’une conjoncture particulièrement propice. Investir en immobilier en profitant du niveau actuel du coût de l’endettement, au plus bas depuis 45 ans, en est l’illustration parfaite. Aujourd’hui, vous endetter à environ 1,80 % sur 20 ans pour acquérir un bien immobilier de rapport dont le rendement locatif est proche de la mensualité du crédit constitue probablement l’une des meilleures opportunités.

Enfin, il nous paraît indispensable de diversifier vos investissements entre plusieurs classes d’actifs ou styles de gestion. Que cela soit en immobilier (habitation, bureaux, meublé…), ou en financier (actions, non cotées, sécurisés …), cette logique vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté et qui dans notre monde plein d’incertitudes vous évitera les impasses.

La phase de consommation de votre patrimoine

Si vous avez bien géré cette première phase, les jeux ne sont pas pour autant faits. Comme évoqué en préambule, le besoin de revenus risque de durer longtemps. La stratégie doit donc rester adaptée.

Envisager un emprunt immobilier dans la période de retraite est aujourd’hui possible. Ainsi, il n’est pas trop tard en fin de vie active pour développer un poste immobilier de rapport afin de prévoir des revenus complémentaires après 75 ans ou de protéger votre conjoint qui aura une pension en baisse à votre décès. Vous pouvez également « compartimenter vos placements ». Par exemple, vous pouvez choisir des placements dont l’objectif est d’obtenir des revenus, d’autres placements pour constituer une réserve de précaution, ou préparer des capitaux en vue de réaliser des donations ultérieures etc…

« Raisonner fiscal » est aussi encore possible, non plus pour bénéficier d’une réduction ou déduction d’impôt (la tranche marginale de l’impôt sur le revenu étant souvent plus faible à ce stade), mais pour sélectionner des solutions de placement permettant d’optimiser fiscalement la performance des investissements. Les enveloppes fiscalement privilégiées les plus courantes sont le PEA ou l’Assurance Vie, dont la sortie en capital faiblement fiscalisée, ou en rente peuvent constituer un complément de revenus réguliers et pérennes.

Enfin, avec un souci de diversification, les stratégies d’investissements précédentes peuvent être complétées par une acquisition immobilière dans le cadre de la location meublée non professionnelle (LMNP), dont les recettes locatives sont peu ou pas fiscalisées pendant de nombreuses années (grâce à un mécanisme d’amortissement), ou de la SCPI (acquisition de parts sociales d’un parc immobilier) avec une perception des loyers nets de charges sans aucun souci de gestion.

Nos convictions

  • Réalisez impérativement une étude préalable chiffrée comparant les différents schémas.
  • Privilégiez le démembrement quand celui-ci est possible et réalisable dans de bonnes conditions.
  • Faite vous accompagner par un professionnel pour la réussite et la sécurisation de votre projet.

Nous sommes à votre écoute pour toutes questions ou interrogations éventuelles, à la semaine prochaine !

L’équipe Cyrus Conseil

Fidèle à sa mission d’accompagner le corps médical dans tous les domaines, l’AMIF s’associe avec Cyrus Conseil afin de répondre à vos problématiques patrimoniales.

Cyrus Conseil, leader français de la gestion de fortune, présent en France et en Israël, accompagne depuis 30 ans des cadres dirigeants et des professions libérales dans la mise en place de stratégies patrimoniales, et stratégies d’investissement.  

www.cyrusconseil.fr